Le Voyage du Titanic est en cours de création.

Sur scène, une femme passe. Elle traverse le faisceau d’un projecteur. Les sequins de sa robe se transforment en éclats de lumière que la vidéo démultiplie à l’infini sur le décor et le public, plongeant scène et salle dans une immensité lumineuse et calme. Le public se retrouve ainsi transporté au bord de la mer ou peut-être sous un ciel étoilé, chacun en décidera.

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« Je me souviendrai toute ma vie de ce cri. 1 500 personnes appelaient au-secours dans l’eau glacée. Les femmes de mon canot de survie ont commencé à chanter pour ne plus les entendre ».

                                                             Laurence Beesley – survivant du Titanic.

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Comme nos spectacles précédents, Le Voyage du Titanic abandonnera la parole. Non pour parler moins, mais pour parler ailleurs. Le spectacle procurera le vertige plutôt que de le nommer, il produira de puissants rayons dorés pour révéler la beauté des levers et couchers de soleil à l’horizon et convoquera le froid et l’humidité de la brume dans le public comme s’il énumérait les 1 500 personnes qui ont perdu la vie cette nuit-là.

Chaque spectateur pourra laisser son regard et son écoute vagabonder librement dans le spectacle et, ainsi, voyager dans son intimité. Libre de tracer son propre chemin dans son imaginaire, le public pourra se projeter intimement au cœur de l’Atlantique nord en avril 1912 parmi ceux qui partaient vers l’inconnu d’une nouvelle de vie.